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Nos qualités
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Nos qualités
Charme, Force, solidité, stabilité, analyse et notre capacité a mobiliser las masses.
Un jour de mai 2006 j'ai entendu que le gouvernement espagnol avait décidé l'installation d'un A.T.C. (zoning industriel de stockage et de traitement de résidus nucléaires de haute activité) dans ma région d'Estrémadure et que des responsables politiques de mon village étaient entrain de négocier les compensations économiques avec le gouvernement de Madrid.
Une révolte sans précédentes a parcouru tout mon être. Comment pourrions nous admettre l'installation d'un tel projet sans même avoir consulté nos familles, nos amis, nos voisins, notre village (Bohonal de Ibor), notre province (Caceres).
Profitant de mes vacances en août 2006 j'y ai consacré tout mon temps a l'organisation d'assemblées populaires en vue d'informer des conséquences . Tous les villages voisins, un a un, m'ont vu arriver pour en avertir les bourgmestres, certains d'entre eux partageaient la décision du gouvernement de Zapatero en ont prévenu les représentants politiques dans ma province. Vu que les choses n'avançaient pas assez vite, j'ai acheté de la peinture et 4 draps blancs que ma femme cousu pour en faire une pancarte géante ou j'ai inscris "NON A L'INSTALLATION DU -A.T.C.-) J'ai demandé a mes deux enfants de me aider pour la placer tout en haut des ruines romaines qui sont situées à l'entrée du village dans une route très fréquenté. On a placé la grande pancarte a 4h du matin. Le lendemain matin a 9h on a sonné a ma porte et quelle n'a pas été ma surprise en voyant 4 gendarmes(guardias civiles avec ses tricornes) qui voulaient prendre mes coordonnés personnelles et m'invitaient a l'enlèvement immédiat de la pancarte. J'ai du l'enlever, mais seulement dans la soirée, pendant toute la journée elle a été exposée et elle a fait son effet car plusieurs personnes de mon village se sont rendues chez moi pour me proposer sa collaboration. Surpris par cette aide inattendue j'ai a ces "collaborateurs" de lancer toute une campagne de mise en place de pancartes dans tout notre village et les villages voisins en profitant de la nuit pour inscrire "NOTRE NON" dans tous les endroits stratégiques. Agissant de la sorte comme de terroristes nous avons décoré, routes, rues, arbres, rochers, murs, ponts et tout ce qui nous semblait adéquat. Pendant ce temps le mois d'août s'est écoulé et j'ai eu chez moi 5 visites de la gendarmerie, la dernière fois ils sont partis avec mes empreintes digitales et m'ont menacé de représailles si je continuais a semer le trouble parmi le peuple, ce même jour j'ai envoyé un e-mail aux dirigeants du parti Populaire (parti politique de l'opposition) les informant dès menaces a mon égard alors que j'ai exercé mon droit légitime comme citoyen a la libre expression. Cet e-mail a tout changé, le bourgmestre du village jusqu'alors contre ma démarche est venu en personne me dire qu'il aller mettre une pancarte contre l'installation du A.T.C dans la mairie. Dès pancartes ont apparues un peu partout dans les fenêtre. J'ai convoqué une manifestation pour le 2 septembre. Nous étions plus de 4000 personnes venants de tous les villages voisins avec des pancartes plus créatives les une que les autres, bref un véritable succès.
Le projet a été abandonné. Le gouvernement cherche toujours a l'heure actuelle une autre région, car l' A.T.C. est une urgence nucléaire.
Maintenant je m'applique a inverser une tendance car l'industrialisation fait que les champs et en particulier les oliviers de mon village se voient peu a peu a l'abandon, les jeunes sont partis vers ces zones industrialisées. J'ai acheté 2500 oliviers dans ma chère terre d'Estrémadure et commencé la commercialisation de l'huile d'olive en Belgique. Mais ça c'est une autre histoire.
Je suis capricorne comme vous et, si tout comme vous j'ai un besoin de solitude, je peux vous assurer qu'au moment ou je m'adressais a la foule, micro en main, placé en haut du balcon de la mairie, au denier acte de la manifestation, en pleine place du village je communiais tellement fort avec les gens que pendant un cout instant j'ai dû interrompre mon discours car j'ai fait tomber mes papiers et, en ce moment, un silence total existait sur toute la place tellement l'écoute était intense.
Dans les moments cruciaux, dans les moments d'incertitude, nos porches ont besoin de nous.
Un jour de mai 2006 j'ai entendu que le gouvernement espagnol avait décidé l'installation d'un A.T.C. (zoning industriel de stockage et de traitement de résidus nucléaires de haute activité) dans ma région d'Estrémadure et que des responsables politiques de mon village étaient entrain de négocier les compensations économiques avec le gouvernement de Madrid.
Une révolte sans précédentes a parcouru tout mon être. Comment pourrions nous admettre l'installation d'un tel projet sans même avoir consulté nos familles, nos amis, nos voisins, notre village (Bohonal de Ibor), notre province (Caceres).
Profitant de mes vacances en août 2006 j'y ai consacré tout mon temps a l'organisation d'assemblées populaires en vue d'informer des conséquences . Tous les villages voisins, un a un, m'ont vu arriver pour en avertir les bourgmestres, certains d'entre eux partageaient la décision du gouvernement de Zapatero en ont prévenu les représentants politiques dans ma province. Vu que les choses n'avançaient pas assez vite, j'ai acheté de la peinture et 4 draps blancs que ma femme cousu pour en faire une pancarte géante ou j'ai inscris "NON A L'INSTALLATION DU -A.T.C.-) J'ai demandé a mes deux enfants de me aider pour la placer tout en haut des ruines romaines qui sont situées à l'entrée du village dans une route très fréquenté. On a placé la grande pancarte a 4h du matin. Le lendemain matin a 9h on a sonné a ma porte et quelle n'a pas été ma surprise en voyant 4 gendarmes(guardias civiles avec ses tricornes) qui voulaient prendre mes coordonnés personnelles et m'invitaient a l'enlèvement immédiat de la pancarte. J'ai du l'enlever, mais seulement dans la soirée, pendant toute la journée elle a été exposée et elle a fait son effet car plusieurs personnes de mon village se sont rendues chez moi pour me proposer sa collaboration. Surpris par cette aide inattendue j'ai a ces "collaborateurs" de lancer toute une campagne de mise en place de pancartes dans tout notre village et les villages voisins en profitant de la nuit pour inscrire "NOTRE NON" dans tous les endroits stratégiques. Agissant de la sorte comme de terroristes nous avons décoré, routes, rues, arbres, rochers, murs, ponts et tout ce qui nous semblait adéquat. Pendant ce temps le mois d'août s'est écoulé et j'ai eu chez moi 5 visites de la gendarmerie, la dernière fois ils sont partis avec mes empreintes digitales et m'ont menacé de représailles si je continuais a semer le trouble parmi le peuple, ce même jour j'ai envoyé un e-mail aux dirigeants du parti Populaire (parti politique de l'opposition) les informant dès menaces a mon égard alors que j'ai exercé mon droit légitime comme citoyen a la libre expression. Cet e-mail a tout changé, le bourgmestre du village jusqu'alors contre ma démarche est venu en personne me dire qu'il aller mettre une pancarte contre l'installation du A.T.C dans la mairie. Dès pancartes ont apparues un peu partout dans les fenêtre. J'ai convoqué une manifestation pour le 2 septembre. Nous étions plus de 4000 personnes venants de tous les villages voisins avec des pancartes plus créatives les une que les autres, bref un véritable succès.
Le projet a été abandonné. Le gouvernement cherche toujours a l'heure actuelle une autre région, car l' A.T.C. est une urgence nucléaire.
Maintenant je m'applique a inverser une tendance car l'industrialisation fait que les champs et en particulier les oliviers de mon village se voient peu a peu a l'abandon, les jeunes sont partis vers ces zones industrialisées. J'ai acheté 2500 oliviers dans ma chère terre d'Estrémadure et commencé la commercialisation de l'huile d'olive en Belgique. Mais ça c'est une autre histoire.
Je suis capricorne comme vous et, si tout comme vous j'ai un besoin de solitude, je peux vous assurer qu'au moment ou je m'adressais a la foule, micro en main, placé en haut du balcon de la mairie, au denier acte de la manifestation, en pleine place du village je communiais tellement fort avec les gens que pendant un cout instant j'ai dû interrompre mon discours car j'ai fait tomber mes papiers et, en ce moment, un silence total existait sur toute la place tellement l'écoute était intense.
Dans les moments cruciaux, dans les moments d'incertitude, nos porches ont besoin de nous.
i2b0o0l9-
Nombre de messages : 4
Age : 66
martien ou terrien : ?
ton job : Produire, elaborer, vendre. (huile d'olive)
activité de glandage : pondre une strategie
heure d\'arriver dans ce mode : je cherche.
Date d'inscription : 03/04/2011
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